Notes et conseils

 

 

https://www.lci.fr/france/un-ramonage-par-an-est-ce-suffisant-2064531.html

 

 

Conseil du ramoneur

 

le taux d'hummidité de votre bois de chaufage est très important autant  que le ramonage., en effet, si vous brulez un bois de chauffage trop humide :

1 ) Celui ci perdra son efficacité de pouvoir de chauffe, et votre installation sera moins performante.

- Pour le pins : celui-ci risquerai de mettre le feu à votre installation, à cause de la résine ( meme si elle est neuve , un peu comme la graisse des merguez sur votre barbecue.

2 ) Un bois pas assez sec auras pour conséquense , de forme une couche de goudron qu'on appelle bistre .

- Un simple ramonage ne peu pas enlever le bistre , il faudra alors effectué un débistrage, opération plus compliqué, donc cout plus élevé ( je ne réalisage pas cette intervention )

- Pour savoir si votre bois était de bonne qualitée, facile, plus la poussière de votre ramonage était fine plus le combustible était sec.

- Vous pouvez aussi controler le taux d'humité de votre bois  avec un testeur tarif a partir de 10 € sur amazon

3 ) Installation.

Régle de base :

- Pas de parties horizontal ( tuyau )

- Pas de coude à 90 °.

- 2 coudes maximum, espacé au maximum de 5 ml .

- Sortie de souche , au moins 40 cm de dessus de votre faitage, et a plus de 8 ml d'un autre point  haut ( exemple : maison voisin qui aurai 2 étages et la votre un ) .

- Création d'un nouveau conduit : obligation d'un double peau isolé.

4 ) A faire entre 2 ramonages à mi-saisons

Vous avez du entendre de temps en temps des bruits dans le conduit de votre installation. C'est une partie de la suie qui se décolle par son propre poid . celle - ci tombe au niveau de la plaque qui est situé dans la partie haute de votre poele ou insert . Celle -ci peu s'accumuler au fil de la saison et à la longue diminuer l'évacuation des fumées.

Enlever la plaque ( attention plaque en vermiculite fragile dnas les poeles) videz la dans le sceau à cendres et remettez la en place.

 

Documents techniques

 

Si vous avez besoin d'un document technique :

DTU 24.1 ( Réglement fumisterie )

Guide conseil instalation RT 2012

Guide conseil isolation cheminée

Envoyé moi un mail : lambesc.habitat.services@gmail.com

je vous l'enverrai gracieusement par mail.

 

Conseil pour l'achat du bois de chauffage

 

 

Lors de votre achat, renseignez-vous sur la qualité du bois vendu et exigez un bois bien sec afin d’exploiter au maximum le potentiel du bois énergie. 2 ans de séchage sont un minimum pour obtenir un taux d’humidité avoisinant les 20%.

Le taux d’humidité du bois est un élément essentiel de la qualité du bois de chauffage, il conditionne le rendu énergétique du combustible. Ainsi la qualité de séchage est plus importante que le type de bois utilisé.

Astuce: Vous pouvez vérifier si le bois est sec en tapant 2 bûches l’une contre l’autre, elles doivent donner un bruit bien sec. (attention, cette astuce ne peut en rien substituer un contrôle de l'hygrométrie par Humidimètre pour bois de chauffage)

Stockez votre bois  à l’abri des intempéries, de préférence bien exposé au vent.

Préférez des essences de bonne qualité comme le chêne, le charme, le hêtre qui ont des rendements calorifiques très important. On peut également conseiller les essences suivantes : Aulne, Bouleau, Frêne.

Les feuillus durs sont les plus appréciés pour le chauffage domestique, à l’exception du châtaignier qui éclate en brûlant.

Les feuillus tendres et les résineux brûlent plus vite. S’ils sont mal stockés, ils se dégradent rapidement. Les résineux sont néanmoins appréciés pour leur montée rapide en température mais ils génèrent beaucoup de suie.

Conseil pour l'achat du bois

- Le sapin et l'épicéa ont un pouvoir calorifique quasi identique cependant le sapin produit moins de résine, il génère donc moins d'étincelles.

- Le Charme commun a un très haut pouvoir calorifique. Il donne une belle flamme et brûle longtemps. Comme le frêne, il est particulièrement difficile à couper. Le frêne donne la plus belle flamme. Il est idéal pour les cheminée, car il produit peu d'étincelles.

- Le pin et le mélèze sont de bien meilleure qualité, mais sont moins répandus.

- Le chêne est multi usages. Il donne de bonnes braises mais une flamme moins belle. Le pouvoir calorifique est encore un peu plus élevé que celui du hêtre, et la combustion est la meilleure. Il est donc bien adapté pour les fours, mais pas pour les cheminées ouvertes. Le chêne contient beaucoup de tanins nécessitant un bon séchage, minimum 3 ans dont 2 sous intempéries afin d’éliminer le maximum de tanins. L’excès de tanins est néfaste pour le matériel et les conduits (formation rapide de bistre).

- Le hêtre est considéré comme le bois de chauffage idéal car il donne une belle flamme et de bonnes braises presque sans étincelles et il a, en outre, un très haut pouvoir calorifique. L'apport énergétique / calorifique du bois de hêtre est souvent cité comme une référence par rapport à d'autres bois. Son odeur est généralement très appréciée, c'est la raison pour laquelle le fumage des denrées alimentaires est fait principalement sur bois de hêtre.

- Le bouleau est souvent utilisé pour les cheminées, car il donne une belle flamme (clair, légèrement bleutée) et un bon arôme. Il brûle relativement rapidement.

 

BÛCHES ET PRODUITS DE RAMONAGE : LA PORTE OUVERTE AUX ARNAQUES

 

L'adjectif "naturel" est aujourd'hui mis à toutes les sauces par bien des marques qui surfent allègrement sur de fausses évidences. Le qualificatif remplace désormais le mot "bio" considéré comme trop marginal et pas assez crédible. En fait, un minimum d'analyse et d'esprit critique permettent souvent de constater que bien des produits n'ont de naturel que l'apparence, souvent trompeuse.  

 

Pourquoi faut-il ramoner une cheminée ? Les "combustibles solides" que l'on brûle dans une cheminée à foyer ouvert, dans un insert ou un foyer fermé, dans un poêle ou dans une chaudière dégagent de la fumée qui doit être évacuée dans un conduit étanche, débouchant sur le toit et dépassant son faîtage de 40 cm. Jusque-là, vous suivez... Aujourd'hui, le seul "combustible solide" utilisé est le bois, parfois ses dérivés (bûches de bois reconstitué, granulés). Or de quoi est constituée cette fumée ? De gaz (monoxyde de carbone, oxyde d'azote, COV, etc.) mais aussi de particules solides (la suie) qui donnent sa couleur à la fumée.  Au contact des parois froides du conduit de cheminée, une partie de la fumée se condense : le goudron contenu dans la fumée se dépose, s'accroche aux parois et forme des dépôts de créosote. Les résines et la suie agglomérée forment le calcin. L'accumulation de ces dépôts fini par réduire la section du conduit, entrave le tirage. Enfin et surtout, certains de ces dépôts étant hautement inflammables, ils risquent de s'enflammer et d'engendrer le fameux "feu de cheminée" si redouté des pompiers car toujours très difficile à éteindre.

L'encrassement des conduits de fumée ayant été à l'origine de beaucoup des grands incendies urbains dans le passé, les pouvoirs publics et les autorités locales ont pris depuis longtemps des dispositions enjoignant les utilisateurs de cheminée à faire ramoner leurs conduits. Sans qu'il s'agisse d'une obligation nationale, le ramonage est prescrit comme une obligation par arrêté préfectoral, municipal et rend généralement obligatoires deux ramonages mécaniques par an (l'un en début de saison de chauffe et l'autre en milieu de celle-ci) pour les combustibles solides, et une fois par an pour le gaz. Les arrêtés prévoient que le ramonage doit être effectué par un ramoneur professionnel possédant un brevet de maîtrise ; celui-ci est seul habilité à délivrer un certificat de ramonage. Le défaut de ramonage est une infraction sanctionnable par une contravention de 3e catégorie, des sanctions plus importantes pouvant être prises si une infraction entraîne un incendie aux conséquences graves. Contrairement à une idée reçue, l'absence de ramonage n'entraine pas la suspension de couverture de l'assurance, au titre de la responsabilité civile. En revanche, elle induit généralement la suppression d'indemnisation des dommages résultant d'un incendie lié à un défaut d'entretien du conduit (charge à l'assurance de le prouver).

Quoi qu'il en soit, les choses sont donc parfaitement claires : • le conduit doit être ramoné deux fois par an (combustible solide tel que le bois) ; • le conduit doit être nettoyé mécaniquement ; • seul un ramoneur professionnel qualifié est habilité à le faire, et à délivrer un certificat.

Qu'est-ce que le "ramonage" chimique ? Depuis un certain nombre d'années, on a vu apparaître des produits sous forme de poudre ou de "bûche" reconstituée, dont l'action chimique a pour objectif de dissoudre les dépôts accrochés aux parois du conduit de fumée. Cette action décolle les suies et dégrade les goudrons par action catalytique. Selon certains fabricants, les fumées ainsi produites sont capables d'aller déloger les dépôts, là ou les brosses du ramoneur ne pourraient aller; ce qui est bien improbable. 

Plusieurs questions simples se posent : • est-ce que ça marche ? On répondra oui ; • est-ce que c'est suffisant : on répondra non !

L'ambiguité coupable des Pouvoirs publics C'est l'État lui même qui, à travers la très officielle Direction Générale de la Santé  instille le doute et  a créé la brèche dans laquelle certains fabricants peu scrupuleux (précisons qu'ils ne sont pas tous à mettre dans le même sac) se sont engouffré.  Dans sa circulaire  98-266 du 24 avril 1998 relative au ramonage chimique, et en préambule à l'arrêté lui-même, le Conseil supérieur d'hygiène publique indique certes que "l'on entend par ramonage le nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieure du conduit" mais précise de façon très jésuite que "le règlement sanitaire n'interdit pas l'usage de ces produits (les produits chimiques de ramonage) mais l'absence de nettoyage par action mécanique directe constitue une infraction. Pire, le texte introduit le "loup dans la bergerie" quand il précise : "Afin de prendre en compte des évolutions technologiques éventuelles en matière de procédés de ramonage, le CSHPF propose que tout moyen nouveau de ramonage puisse à l'avenir être utilisé dès lors qu'il aura fait l'objet d'un avis technique favorable délivré par la commission chargée de formuler ces avis". Or les choses sont pourtant parfaitement claires : le CSTB, seul habilité à formuler des avis techniques, a bien indiqué (et le texte le reconnaît) concernant ces produits, que "leur efficacité réside essentiellement dans une fragilisation des dépôts à l'intérieur des conduits par changement de leur consistance et de leur adhérence, ce qui facilite le ramonage par voie mécanique", mais en aucun cas qu'il ne peut s'y substituer. Le CSTB précise même "que des risques de corrosion existent pour certains matériaux des conduits", ce qui n'est pas anodin. Pourtant, l'arrêté lui-même accorde un préjugé favorable envers ces produits quand il stipule que "les opérations de ramonage doivent permettre d'éliminer les suies et dépôts et d'assurer la vacuité des conduits sur toute leur longueur. Elles comprennent le nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieure des conduits d'évacuation des produits de combustion et des conduits de raccordement des foyers, complété ou non par l'utilisation d'autres procédés et produits". L'arrêté s'achève en rappelant l'obligation du ramonage mécanique  "l'utilisation de produits chimiques ne pouvant être que complémentaire." Et de se retrancher, pour l'avenir, derrière  "la mise en place d'un groupe de travail chargé d'examiner les modalités d'exécution des ramonages, notamment sur l'intervention des professionnels et les contrôles" dont personne n'a plus entendu parler...

La porte ouverte aux arnaques Pourquoi ne pas avoir été plus clair et ne pas avoir réservé la qualification de "ramonage" au seul nettoyage mécanique des conduits par des professionnels patentés ? Pourquoi ne pas avoir créé la dénomination obligatoire de "complément de ramonage", pourtant induit par le texte, pour les bûches ou produits chimiques participant au nettoyage des conduits ? Pourquoi ne pas avoir imposé que soit apposé une mention claire et très apparente sur TOUS les produits de nettoyage des conduits, bûches et poudres prétendument de ramonage, mais aussi matériel de ramonage en vente libre dans les grandes surfaces de bricolage, une mention du genre 'LE RAMONAGE MÉCANIQUE PAR UN PROFESSIONNEL PATENTÉ EST SEUL CONFORME À LA RÉGLEMENTATION" ? L'État, si prompt à dénoncer les risques du tabac ignorerait-il qu'il n'y a pas que la fumée de cigarette qui tue... Les feux de cheminée représentent plus de 10 % des sinistres et le monoxyde de carbone (presque toujours dû à un défaut de tirage) est responsable de 6 000 intoxications par an et 300 décès, dont beaucoup sont liés à un défaut de ramonage.

Mais là où les choses tournent au scandale, c'est quand certains fabricants peu scrupuleux osent délivrer des certificats de ramonage bidons, glissés dans l'emballage, quand ils ne sont pas mis en valeur sur la boîte elle-même, laissant implicitement penser que l'utilisation de ce genre de produit pourrait avoir la même valeur qu'un ramonage mécanique, notamment auprès de l'assurance ou d'un propriétaire ou d'un syndic de copropriété. Que fait la DGCCRF (direction des fraudes) ? Que fait le BVP (Bureau de vérification de la publicité) lorsqu'ils laissent passer des publicités pour de tels produits ?

Et qui s'est véritablement inquiété des conséquences sur l'environnement de tels produits qui, s'ils sont capables de dissoudre des goudrons dans un conduit de cheminée, ne sont certainement pas anodins sur nos bronches. ? On peut tout de même avoir quelques doutes quand le fameux Conseil supérieur d'hygiène publique se retranche derrière le CSTB (dont les compétences éminentes en matière technique n'en font pas un expert en santé publique...) pour affirmer que ladite étude  "montre que l'utilisation de ces produits chimiques est sans danger pour les personnes dès lors que leur mise en œuvre est réalisée conformément aux indications des fabricants".